Les déclarations d’Angela Merkel lors de sa visite à Belgrade le 23 août, relatives aux relations entre Belgrade et Pristina, ont visiblement sonné les dirigeants serbes, en les ramenant à la réalité de l’indépendance du Kosovo reconnue par la grande majorité des pays de l’Union européenne, réalité dont ils doivent tenir compte s’ils veulent faire aboutir la candidature de leur pays à l’Union européenne. Si la chancelière d’Allemagne ne leur a pas expressément réclamé une reconnaissance formelle, pour le moment hors de portée d’un gouvernement serbe, sa demande d’un démantèlement des institutions parallèles serbes du nord du Kosovo équivaut à l’exigence d’un retrait total des autorités de Belgrade de la parcelle du territoire kosovar où elles subsistent.
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