Conférence-Débat | Entre Justice et realpolitik, quel avenir pour la Bosnie-Herzégovine ? | Florence Hartmann
vendredi 6 octobre 2017 par
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Essayiste et Journaliste française, l’auteur de « Milosevic, la Diagonale du fou », « Paix et Châtiment » ou encore de « Le Sang de La Realpolitik : L’Affaire Srebrenica », Florence Hartmann participera mardi 31 octobre à la soirée ’Conférence et Débat sur la Bosnie-Herzégovine organisée par l’association Solidarité Bosnie de Genève.
Cette soirée sera l’occasion de débattre du bilan du Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie et du futur de la Bosnie-Herzégovine.
mardi 31 octobre à 20:00 - 23:00
Maison Internationale des Associations
15 Rue des Savoises, 1205 Genève
Tél. +41 22 329 20 22
info@mia-ge.ch
Vos réactions
26 octobre 2017, 09:55, par Ivar Petterson
Je signale que Solidarité Bosnie est aussi sur Facebook et dispose d’un Forum Bosnie sur son site Solidarité Bosnie. Nous voulons relancer une réflexion au sujet du futur de la Bosnie-Herzégovine. Cette ex-République de Yougoslavie a été divisée en deux « entités » par les Accords de Dayton, ce qui entrave son développement et renforce les problèmes de corruption.
En outre, les dirigeants de la « République serbe » (RS) préparent activement une sécession qui ne peut pas se réaliser pacifiquement du fait notamment que la RS a acquis par le meurtre et le génocide des régions entières où les Bosno-serbes ont toujours été qu’une minorité, comme par exemple à Srebrenica.
Face à cette menace, est-ce qu’une entrée simultanée de la Serbie, de la Bosnie-Herzégovine, du Monténégro, de la Macédoine et du Kosovo dans l’Union européenne peut constituer une solution ?
Il y a en effet plusieurs obstacles à surmonter : l’économie de ces pays est très fragile, la corruption endémique, l’influence de la Russie (anti-UE) forte en Serbie, l’UE est divisée au sujet de la Bosnie-Herzégovine et du Kosovo., l’UE elle-même est soumise à l’influence ultra-libérale foncièrement défavorable aux petits-paysans encore nombreux dans ces pays.
Le délai nécessaire d’adhésion de ces pays à l’UE risque d’être trop long par rapport au risque de sécession de la RS, qui pourrait profiter d’une situation de crise généralisée.
Il est donc important que la société civile prenne conscience de ces enjeux, car la paix en Europe peut être menacée en cas d’un nouveau conflit dans cette région.